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Les jeunesses identitaires en Lorraine

Les idéologies nauséabondes sont protéiformes, on le sait. Dans (l'extrême) droite lignée de la vieille tradition raciste et xénophobe française et à la suite de la dissolution d'unité radicale (UR) par les pouvoirs publics, se sont créés en septembre 2002, les "jeunesses identitaires" (JI) puis en mars 2003 le "bloc identitaire"(BI).
Grâce à quelques astuces, les dirigeants d'Unité Radicale se retrouvent à la tête de ces nouvelles formations sans être accusables de reconstitution de ligue. Ces cadres restent donc d'UR, ex-MNR, ex-FN, ex-GUD.

Les JI :
Ces organisations, présentent volontairement un visage moins connoté "raciste et violent" que les anciens groupuscules d'extrême droite radicale. En effet, le terme et la notion d'appartenance "identitaire" est plutôt dans l'air du temps, il évoque le "terroir", les "racines", le "ressourcement", mais ce n'est qu'une apparence.
Ces groupuscules adoptent une ligne politique difficile à cerner.
Ils s'opposent ouvertement : à l'exploitation des travailleurs, à la "racaille", à l'impérialisme, à la mixité, au métissage ethnique, au mariage homosexuel, à certaines religions monothéistes et souhaitent fédérer les européens fiers de leurs racines et revendiquent leur appartenance à un continent blanc... Ils jugent les politiques d'immigrations de l'actuel gouvernement insuffisantes, critiquent et soutiennent en même temps le FN & le MNR, ont des rapports fraternels avec les ultra-nationalistes serbes du Kosovo, l'extrême droite flamande avec le Vlaams Belang, les néo-fascistes italiens, l'extrême droite radicale allemande du NPD. Ils se disent néo-païens mais soutiennent les catholiques intégristes de "SOS tout petit".

But politique :
D'une part, infiltrer l'appareil législatif au niveau local (listes pour les municipales) et européen et faire entrer (plus qu'elles ne le sont déjà) leurs thèses racistes dans le débat public et d'autre part, mener des actions de solidarité pour se montrer sur le terrain.
Toutes ces man?uvres, entretiennent la confusion et servent à masquer l'absence de réelles propositions et actions politiques par une focalisation sur le "racisme anti-blanc", "les dangers de l'immigration", le tout "dans un esprit communautaire, avec le sentiment d'appartenir à une fratrie, à un clan". Néanmoins, leur développement demeure un phénomène inquiétant. Il existe 12 sections en France dont 8 (région Lorraine incluse) réellement actives.

- Le 5 janvier 2007, commémoration de la victoire de René II sur l'envahisseur bourguignon lors de la bataille de Nancy en 1477 : 80 personnes (identitaires lorrains, nationalistes et catholiques traditionalistes) se sont réunis Place de la Croix de Bourgogne.
Flambeaux, drapeaux, discours de JM Cuny pour les amoureux de ce pays, chants pour la défense de leur identité, leur tradition et leur peuple, fleurs pour la mémoire...
Présence remarquée :

• JM Cuny : proche des milieux royalistes, a des affinités avec certains dirigeants du FN
• M. Gourlot et M. Manoury, conseillers Régionaux du front national

Afin de s'opposer à leurs idées racistes et xénophobes et s'inviter à leur commémoration, un rassemblement est organisé :

Rendez-vous le 5 janvier 2008 Place Maginot à 17h00

Faites circuler l'information sans modération

PS : en cette période hivernale et de grand froid, n'oubliez pas votre passe-montagne

Quelques liens :

• Pour des informations plus complètes sur les JI, vous pouvez lire l'article de REFLEXes "La soupes aux vardon" :
  http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article323
• La bataille de Nancy le 05 janvier 1477 :
  http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_nancy

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